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première grosse secousse du 8 décembre, l'Institut de sismologie avait enregistré 36 petits séismes

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a été enregistré le 25 avril 1963 suite à la mise en eau du barrage de Monteynard (Vercors, France), peut-être suite à l'infiltration d'eau dans les microfractures des roches favorisée par la hauteur de l’eau (loi de Darcy), ce qui aurait pu induire une moindre résistance du socle rocheux à la rupture alors qu’il était soumis à la pression supplémentaire de la masse d’eau retenue par le barrage. Cet événement a été utilisé pour améliorer la connaissance du réseau de failles sismiques potentielles au sud de Grenoble.
Hydro-Québec, qui a construit plusieurs grands réservoirs dans le nord-du-Québec depuis les années 1950 rapporte plusieurs événements de séismicité induite survenus lors du remplissage des réservoirs. Ainsi, un tremblement de terre d'une magnitude de 4,1 est survenu en octobre 1975, lors du remplissage du réservoir de la Manic-3, sur la Côte-Nord9.
Le même phénomène a été noté lors du remplissage du réservoir de la centrale La Grande-2, le constructeur du barrage a mesuré une première série de séismes d'une magnitude de 1,0 sous le réservoir, situé dans le Bouclier canadien, une zone normalement reconnue pour sa faible séismicité. Cette première période de trois semaines a été suivie, 45 jours plus tard, d'une recrudescence en raison de l'augmentation du rythme de remplissage du réservoir durant la crue printanière de 1979 ; « En moins de six heures, 20 événements ont eu lieu dans cette région », relate un rapport-bilan de la Société d'énergie de la Baie James, maître d'œuvre du projet. Des secousses plus fortes — allant jusqu'à la magnitude 4 — ont été notées en de 1981 à 1984, lors du remplissage du réservoir La Grande-3, situé à environ 125 km en amont9
Une modélisation des transferts de contraintes visco-élastiques et poro-élastiques induits par l’exploitation du gaz de Lacq, a montré un lien possible (mais qu’on ne peut démontrer avec certitude) avec des séismes majeurs de la faille Nord-Pyrénéenne située à 30 km plus au sud10.
Dans le domaine minier, on peut supposer que des « coups de grisou » aient pu avoir des impacts ponctuels également, mais finalement insignifiants au regards des rééquilibrages de type affaissements sur le moyen et long terme.
L’exploitation rapide des gisements d'hydrocarbures est une source fréquente et attendue d'instabilités sismiques. Les séismes pouvant être alors induits par la surpression liées à l'injection de fluide; ou au contraire à la chute de pression induite par l’extraction de fluide, et enfin par le déficit de masse lors d'extraction massive.
Ce phénomène se produit même dans les puits profonds où l’on aurait pu penser que les contraintes étaient minimes comparées à celles induites par l’énorme poids de la roche périphérique. L'US Geological Survey l'a démontré et mesuré par diverses expériences dès 1969 dans le Colorado.
Le forage suisse géothermique profond « en roches sèches », qui devait atteindre 5 km de profondeur, entamé en 1996 dans le quartier de Kleinhüningen à Bâle (« Deep Heat Mining ») par Geopower Bâle à l'initiative de l'Office fédéral de l'énergie (OFEN), a été fermé après avoir induit trois séismes du 8 décembre 2006 à début 2007. Ces séismes étaient modérés, mais de magnitude supérieure à 3 (3,4 le 8 décembre 2006 à 17 h 48, au moment de l'injection d'eau sous pression dans la roche. Les injections d'eau visent à élargir les fissures existantes, éventuellement « entartrées » pour qu'on puisse y faire circuler de l'eau avant de la récupérer réchauffée). Entre le début des travaux de pompage et la première grosse secousse du 8 décembre, l'Institut de sismologie avait enregistré 36 petits séismes dont cinq ont atteint une magnitude comprise entre 2 et 3, les autres ne dépassant pas 1,511. Une autre secousse a eu lieu le 10 décembre avec une réplique de magnitude 2,5 (le 15 décembre 2006) puis le 6 et le 16 janvier (magnitude 3,2). Ces secousses ont incité le gouvernement cantonal de Bâle à la prudence12, la ville ayant déjà été victime d'un grave tremblement de terre en 1356, avec un épicentre situé à proximité de ce point13.
Quelques sismologues, dont le chinois Fan Xiao14, puis Chritian Klose15 estiment que le Séisme du Sichuan de mai 2008 a pu être déclenché par le proche barrage de Zipingpu (environ 1 milliard de tonnes d'eau retenue à 500 m du réseau de faille qui a bougé lors de cet événement, dont la faille de Beichuan qui plonge à 15 à 20 km en profondeur. L'épicentre de la secousse principale, de magnitude 7,9, a été détecté à quelques kilomètres du barrage, dans une zone connue pour son risque sismique. Une étude sino-japonaise16 faite sur la base de 4 années d'enregistrements sismiques dans la région a conclu que le barrage avait effectivement affecté la sismicité locale17. D'autres sismologues restent sceptiques quant au rôle du barrage dans le déclenchement de ce séisme.
Les cosmonautes américains, entre 1969 et 1972, avaient installé cinq stations sismologiques sur la Lune.
Prévisibilité[modifier | modifier le code]
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